Incontinence Urinaire Symptômes Traitement
Incontinence Urinaire Soin. L’incontinence urinaire est la pertes incontrôlables et involontaires de la capacité à garder l’urine pendant une durée donnée. Il ne s’agit pas d’une maladie, mais d’un symptôme le plus souvent lié à un trouble physique.
L’incontinence urinaire est très souvent lié à l’âge c’est à dire que au fur et à mesure que l’âge évolue, l’incontinence urinaire devient plus fréquente. Néanmoins, il n’y a pas que les personnes âgées qui en souffrent. En Amérique du Nord, on estime qu’elle touche globalement 1 femme sur 4 (et dans la majorité des cas à partir de 60 ans, au moins 1 sur 3). Les hommes sont 2 fois moins nombreux à en être atteints, pour des raisons d’anatomie.
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Sommaire
Définition incontinence urinaire
Les principaux symptômes de l’incontinence urinaire
Mode de prévention incontinence urinaire
Diagnostic
Traitement de l’incontinence urinaire
Traitement naturel éjaculation précoce
Finir naturellement avec l’hépatite B
Les principaux symptômes de l’incontinence urinaire
De manière générale, les fuites urinaires dues à l’incontinence d’effort surviennent lors des toux, des éternuements, en riant, en faisant du sport, etc. Par impériosité, l’incontinence se caractérise par des envies pressantes et incontrôlables et s’observe plutôt chez les femmes de plus de 65 ans. Dans certains cas, on peut remarquer ce phénomène grâce à une maladie comme une infection urinaire ou vaginale ou grâce à un calcul urinaire ou un polype dans la vessie. Chez les hommes, l’incontinence par regorgement est souvent la conséquence de difficultés à uriner, par exemple, lorsque la prostate est trop grosse. Incontinence Urinaire Soin
Mode de prévention de l’incontinence urinaire
Incontinence Urinaire Soin. Plusieurs comportements ou manières de faire peuvent favoriser la prévention de l’incontinence urinaire. Au nombres de celles-ci, nous pouvons citer:
- Réduire la consommation d’alcool, de thé, de café et les colas. Ces boissons stimulent l’envie d’uriner. Evitez d’en boire plus d’une ou deux fois par jour ou supprimez-les.
- Muscler le périnée. Faire travailler les muscles du périnée permet de renforcer leur tonus et donc de mieux contrôler l’émission d’urine. Les exercices dits de Kegel sont faciles à réaliser (voir encadré). Ils sont très efficaces contre l’incontinence d’effort.
- Ne pas trop boire le soir. Cela évite à la vessie d’être trop tendue pendant la nuit. Boire suffisamment étant primordial pour la santé, mieux vaut vous désaltérer le matin et pendant l’après-midi.
- Eviter les sports qui forcent sur le périnée, tels que la course à pied, les sauts, l’aérobic, le volley-ball ou la musculation intensive.
Le diagnostic commence par l’anamnèse
Pour faire le diagnostic de l’incontinence urinaire, le docteur pose une série de questions aux patient. Cet entretien sert à recueillir les troubles existants, l’état de santé général et les maladies antérieures. Ainsi, à la présence d’une incontinence urinaire, les différentes questions posées permettent de connaitre la forme de la maladie et d’avoir une idée sur elle. Les questions suivantes sont posées:
- À quelles occasions les pertes d’urine se produisent-elles, par ex. en cas de toux, d’éternuements, lors du levage de poids, d’activités sportives ou autres ?
- À quelle fréquence ont lieu les pertes d’urine involontaires ?
- De quelle manière l’urine s’échappe-t-elle : par jet, à la manière d’un torrent ou par goutte-à-goutte ininterrompu ?
- La personne ressent-elle alors une envie d’uriner ?
- Est-il possible entretemps d’uriner volontairement ?
- En cas de trouble de la miction normale, est-il par exemple nécessaire de pousser pour uriner ou le jet d’urine est-il régulièrement interrompu ?
- Les cystites sont-elles fréquentes ?
On pose des questions sur les autres maladies concomitantes dans le but d’avoir des informations supplémentaires. Une hernie discale, des problèmes gynécologiques ou de prostate, des troubles neurologiques ou métaboliques, tels que le diabète ou la démence peuvent être liés à l’incontinence urinaire. Dans ce sens, il importe aussi de parler des mesures thérapeutiques et des médicaments régulièrement pris.
Traitement de l’incontinence urinaire
Les thérapies comportementales
En cas d’incontinence par impériosité, le médecin commence en général par prescrire une thérapie comportementale. Ce type de traitement a pour objectif d’aider le patient à mieux contrôler ses envies d’uriner.
Les thérapies comportementales reposent sur l’établissement d’un programme des mictions pendant la journée, à certains moments ou heures précises. Le patient apprend également à réagir en cas d’envie impérieuse.
Les traitements médicamenteux
Lorsque le traitement comportemental ne réussi pas, on fait recours aux médicaments antispasmodiques encore appelé anticholinergiques qui agissent sur la sensibilité et le tonus de la vessie. Ces médicaments peuvent malgré cela provoquer certains effets secondaires désagréables comme la constipation, les vertiges, les rougeurs au niveau du visage, la sécheresse buccale, les maux de tête, la confusion etc. En cas de doutes, rapprochez-vous de votre médecin traitant ou demandez conseil à votre pharmacien. Dans certains cas, des médicaments antispasmodiques non anticholinergiques restent prescrits.
Dans le cas où l’incontinence urinaire est liée à l’apparition de la ménopause, un traitement visant à corriger le déficit en estrogènes peut être prescrit. Les estrogènes aident à améliorer la force des muscles du bassin, la pression dans l’urètre et la relaxation de la vessie pendant son remplissage après une application locale de ceux-ci. On procède à une telle application afin d’éviter des effets indésirables. Incontinence Urinaire Soin
La chirurgie
Apres le traitement comportemental et le traitement médicamenteux, si la fuite urinaire est toujours présent, on peut faire recours à la chirurgie.
Il existe plusieurs types de chirurgie selon la cause de l’incontinence urinaire. Le chirurgien peut implanter des bandelettes de polymère sous-urétrales, pour soutenir le canal de l’urètre pendant l’effort, et améliorer la rétention d’urine. Il peut également comprimer l’urètre à l’aide d’un ballon ajustable, ou injecter des agents comblants autour du canal (implants semi-résorbables). Un sphincter urinaire artificiel peut aussi être mis en place. Ces interventions sont en général réalisées en chirurgie ambulatoire (entrée et sortie de l’hôpital le même jour).
Les autres traitements
En cas d’échec du traitement comportemental, du traitement médicamenteux et du traitement chirurgical, le patient peut fait recours à des protège-slips ou des sous-vêtements étanches disponible dans des pharmacies qui vont contenir l’urine.
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